Il y a la langue
Les yeux toujours baissés
Pleins de trous vides de mémoire
Et cette peur du noir
Tous ces matins escamotés au réveil
La fatigue dans les os et la frustration du silence
Comme tout le monde
Qu’on finit par s’y faire
Sans dire un mot…
Richard Taillefer, Tendresse de la pénombre, 2014