Captif de l’hiver dans ma chambre
Et las de tant d’espoirs menteurs,
Je vois dans un ciel de novembre,
Partir les derniers migrateurs.
Ils souffrent bien sous cette pluie ;
Mais, au pays ensoleillé,
Je songe qu’un rayon essuie
Et réchauffe l’oiseau mouillé.
Mon âme est comme une fauvette
Triste sous un ciel pluvieux ;
Le soleil dont sa joie est faite
Est le regard de deux beaux yeux ;
Mais loin d’eux elle est exilée ;
Et, plus que ces oiseaux, martyr,
Je ne puis prendre ma volée
Et n’ai pas le droit de partir.
François Coppée
Ce poème est magnifique et peut etre interpréter de deux manières
1- soit qu’il compare le froid qui le rend triste et la chaleur qui lui donne la joie
2- j’ai eu l’impression qu’il parle de réfugiés qui ont fui leur pays à cause de la guerre pour trouver un monde meilleur
car son « âme » s’envole comme une fauvette.
Et que son âme est triste comme la fauvette par temps de pluit.
pourquoi vous comparez vous à une fauvette??
magnifique