La première neige accrochée à une branche
Illumine l’arbre et l’ancien gazon
Elle dit une contrée où tout se range
Selon une même ligne d’horizon
D’une Sibérie où tous les hommes sont blancs
À la lumière polaire jonglant avec d’autres couleurs
Tout se fond sur une glace en transparent
Une antique oasis aux rayons de lueur
L’homme à la peau de bêtes sauvages
Ne regrette en rien la belle cathédrale
Il ne connaît pas la rage, mais l’audace
D’exister d’une manière magistrale
Robert Tirvaudey