J’aurais voulu être celui-là qui vient
Porteur d’une joie d’être à partager
Avec tous les humains qui saignent
De leurs rêves lourds d’espoirs blessés
Je porte en moi les sucs de la terre
La danse de flamme du sang au cœur
Ma poitrine se gonfle du vent des astres
J’halète de la sève de tout ce qui vibre
Frémit palpite et vit au rythme des saisons
Jacques Viallebesset, Extrait de Sous l’étoile de Giono. Copyright Editions Alain Gorius/Al Manar