Des hommes galopent dans la nuit
Debout dans leur manteau d’étoiles
Traquant les loups de Malenfance
Dans la forêt des sortilèges
La crinière de leurs chevaux noirs
Sont des vagues d’écume blanche
Ils viennent à la rencontre des hommes
Brandissant l’amour tel une torche
Un soleil d’or qu’on imagine
Rougeoie dans la forge de nos cœurs
Une étrange ferveur nous gagne
Leurs montures piaffent d’impatience
Pour aller aux paupières de l’aube
Où la lumière vaporeuse dissipe
Le carnaval des astres qui meurent
J’écoute le chant du rouge-gorge
Qui monte sans fin de mon sang.
Jacques Viallebesset, Extrait de « Ce qui est épars ».
Très beau! Malenfance…