Eclatement de la tête
Aujourd’hui la chaleur ne peut plus s’y engouffrer
Torpeur, turpitude, esprit engourdi
et englouti dans l’impasse de la vie.
Je me sens coincée dans le malaise du silence,
Posture suprême indigne sublime essentielle
Retour de poussière dans ce vide ensoleillé.
Les cerisiers en fleur, l’âme meurtrie
par le flétrissement prématuré
Sans espérance
ma motivation s’est évaporée avec les rêves d’une grandeur immaculée.
Toi printemps tu ne crois plus à rien
Tu navigues dans les ordures
Tu raffoles des maladies
Autodestruction à l’état pur
Puissance zéro
Sybille Rembard, 2009
J’ai vécu ça, bien bas, en silence. Je viens de trouver les mots. Merci
Je ne trouve pas de quel recueil de poèmes il est issue
J’adore ce poème !!!!! 🙂 Rien que le titre …. Tout simplement J’ADORE !!!!!!
Poème très triste, mais magnifique, un vocabulaire fort, employé avec délicatesse. Merci pour ces si beaux textes !
Je ne comprend pas le changement de pronom personnel , pourquoi passer du « je » au « tu » ? Très beau poème .
C’est super bien écrit ! Ça dégage vraiment quelque chose.
J’aime beaucoup 🙂
C’est très triste mais c’est très beau! 🙂 🙁
C’est triste :'(
🙁 :'(
🙁