Le voile de nos richesses lentement se dépose
sur le nuage absent des ombres hallucinées
Sensible comme une bombe, mon esprit se repose
Rebel et douloureux comme l’éternité
Il se peut que le jour malaxe les remords
dans le vide impotent du malaise écarlate
mais l’écorce des armes que nos amours explorent
veut renverser le temps avant qu’il ne se gâte
Laissons nos ailes aux vents se rire des cyclones
que leurs extravagances peignent le ciel en rouge
et que le firmament encercle nos atômes
Le pouvons-nous seulement, alors que rien ne bouge ?
Isaac Lerutan, 2007