Au nom d’un malaise,
La peine m’a assaillie,
Et s’en est allée la vie.
Au nom d’un malaise,
J’ai vécu sans amis,
Et ils sont tous partis,
Peine à vivre,
Vivre à peine,
Au nom d’un malaise…
Nashmia Noormohamed, 1999
Au nom d’un malaise,
La peine m’a assaillie,
Et s’en est allée la vie.
Au nom d’un malaise,
J’ai vécu sans amis,
Et ils sont tous partis,
Peine à vivre,
Vivre à peine,
Au nom d’un malaise…
Nashmia Noormohamed, 1999
A Chéron, vos cinq dernières lignes sont plus touchantes que ce poème; elles sont vraies; je vous lis, je vous entends, et vous?
Moi j’ai 13 ans et ça fait 2ans que mes parents sont séparés je me sentais très seule car mes amies avaient toutes leurs parents non séparés et depuis je me mets à écrire des poèmes pour raconter un peu comment je me sentais à ce moment-là et ça m’aide…
Des âmes et des cœurs pleins de tristesse pour être sorti de prison et de voir les désespérés. Je connais le prix de voir son enfant séparé par un divorce et les larmes à l’oeil.
Je suis de tout cœur avec vous
Cela me touche particulièrement, je suis très émue et mes larmes coulent. Malade depuis 8 ans, dépression destructrice qui m’a fait perdre beaucoup d’amies dont une de 37 ans d’amitié douce, sincère et immortelle, le croyais-je? D’autres m’ont délaissée, moi qui les aimait tant, toujours attentive à elles, à les écouter, dans les mauvais moments, les réconfortantes… Et puis le temps passe, fait son mauvais oeuvre, la maladie nous enlève nos amies… et ne reste que la solitude. On crie, on hurle de cette souffrance d’être seule, de ne plus exister. Et la maladie en profite et s’en nourrit. Vous n’êtes plus rien, vous n’existez plus, vous êtes vide, et seule la mort vous tend les bras.