Les Moineaux

François Fabié

La neige tombe par les rues,
Et les moineaux, au bord du toit,
Pleurent les graines disparues.
« J’ai faim ! » dit l’un ; l’autre : « J’ai froid ! »

« Là-bas, dans la cour du collège,
Frères, allons glaner le pain
Que toujours jette – ô sacrilège ! –
Quelque écolier qui n’a plus faim ».

A cet avis, la bande entière
S’égrène en poussant de grands cris,
Et s’en vient garnir la gouttière
Du vieux collège aux pignons gris.

C’est l’heure vague où, dans l’étude,
Près du poêle au lourd ronflement,
Les écoliers, de lassitude,
S’endorment sur le rudiment.

Un seul auprès de la fenêtre,
– Petit rêveur au fin museau, –
Se plaint que le sort l’ait fait naître
Ecolier, et non pas oiseau.

François Fabié, La Poésie des Bêtes, 1886

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12 commentaires sur “Les Moineaux”

  1. Lily

    dit :

    Elle est dure, je ne la recommande pas.

  2. Elthon

    dit :

    Moi je l’ai appris en français et à la 5ème strophe je ne comprenais pas.

  3. Ambre

    dit :

    J’aime, je dois l’apprendre pour l’école mais elle est galère à apprendre.

  4. Sacha Lancry-Borello

    dit :

    Elle est bien mais trop dure à apprendre.

  5. Kirikou

    dit :

    C’est trop dur à apprendre. Pour les prochaines poésies mettez 1 strophe, comme ça ce sera plus facile à apprendre. Regarde tous les autres commentaires et tu verras. Elle est quand même belle mais trop longue.

  6. serpentus

    dit :

    La poésie la plus dure du monde à apprendre pour moi.

  7. Faurot

    dit :

    Merci

  8. Durroux

    dit :

    J’ai eu du mal à l’apprendre.

  9. Saucisse 1.0

    dit :

    Pire poésie du monde. J’ai galéré pour l’apprendre.

  10. Sochana

    dit :

    J’ai prit cette poésie pour l’école. Elle est top !

  11. BLABLA

    dit :

    Ouais, elle était cool mais bof, les moineaux sont moins populaires que les chiens …

  12. GUILLAUME NICOLE

    dit :

    Quel plaisir de lire ces poésies ! Elles ont le pouvoir de me transporter dans mon enfance. Ma mère me faisait réciter, et j’aimais ces histoires courtes qui m’amenaient ailleurs.

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