Liberté

Paul Eluard
Sebastian Abbo, Freedom for Ukraine, 2022
Sebastian Abbo, Liberté pour l’Ukraine, 2022. Gravure édition limitée disponible dans notre Galerie d’Art


Sur mes cahiers d’écolier
Sur mon pupitre et les arbres
Sur le sable sur la neige
J’écris ton nom

Sur toutes les pages lues
Sur toutes les pages blanches
Pierre sang papier ou cendre
J’écris ton nom

Sur les images dorées
Sur les armes des guerriers
Sur la couronne des rois
J’écris ton nom

Sur la jungle et le désert
Sur les nids sur les genêts
Sur l’écho de mon enfance
J’écris ton nom

Sur les merveilles des nuits
Sur le pain blanc des journées
Sur les saisons fiancées
J’écris ton nom

Sur tous mes chiffons d’azur
Sur l’étang soleil moisi
Sur le lac lune vivante
J’écris ton nom

Sur les champs sur l’horizon
Sur les ailes des oiseaux
Et sur le moulin des ombres
J’écris ton nom

Sur chaque bouffée d’aurore
Sur la mer sur les bateaux
Sur la montagne démente
J’écris ton nom

Sur la mousse des nuages
Sur les sueurs de l’orage
Sur la pluie épaisse et fade
J’écris ton nom

Sur les formes scintillantes
Sur les cloches des couleurs
Sur la vérité physique
J’écris ton nom

Sur les sentiers éveillés
Sur les routes déployées
Sur les places qui débordent
J’écris ton nom

Sur la lampe qui s’allume
Sur la lampe qui s’éteint
Sur mes maisons réunies
J’écris ton nom

Sur le fruit coupé en deux
Du miroir et de ma chambre
Sur mon lit coquille vide
J’écris ton nom

Sur mon chien gourmand et tendre
Sur ses oreilles dressées
Sur sa patte maladroite
J’écris ton nom

Sur le tremplin de ma porte
Sur les objets familiers
Sur le flot du feu béni
J’écris ton nom

Sur toute chair accordée
Sur le front de mes amis
Sur chaque main qui se tend
J’écris ton nom

Sur la vitre des surprises
Sur les lèvres attentives
Bien au-dessus du silence
J’écris ton nom

Sur mes refuges détruits
Sur mes phares écroulés
Sur les murs de mon ennui
J’écris ton nom

Sur l’absence sans désir
Sur la solitude nue
Sur les marches de la mort
J’écris ton nom

Sur la santé revenue
Sur le risque disparu
Sur l’espoir sans souvenir
J’écris ton nom

Et par le pouvoir d’un mot
Je recommence ma vie
Je suis né pour te connaître
Pour te nommer

Liberté.

Paul Eluard

Poésie et vérité 1942 (recueil clandestin)
Au rendez-vous allemand (1945, Les Editions de Minuit)

La biographie de Paul Eluard

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498 commentaires sur “Liberté”

  1. Katia

    dit :

    Moi, une américaine, je suis ici pour lire ce poème la nuit avant notre élection contesté de 2020. J’ai beaucoup de peur pour notre pays mais ce poème me donne de l’espoir. Merci Eluard.

  2. Mateo

    dit :

    C’est bien

  3. ANY

    dit :

    sur un prof assassiné
    sur un Beckram sacrifié
    sur une femme voilée
    sur un concert bafoué
    ………………….
    sur un juif dans son marché
    sur un dessinateur osé
    un musulman en prière
    et sur un homme ordinaire J’écris ton nom LIBERTE

  4. Chaadli

    dit :

    Magnifique.

  5. Béhem

    dit :

    A genoux je t’implore, je te supplie, j’étale et je crie toutes mes espérances afin que tous les humains sur notre terre connaissent cette lumière, cette douceur, cette quiétude, ce bonheur, ce soleil. Oh Toi Liberté !

  6. Irina

    dit :

    Oh ce poème est trop trop beau. Je l’adore, c’est comme si on avait passé beaucoup de temps en prison et qu’on soit libres.

  7. Orlando JOTAPIL

    dit :

    Bravo pour tous ces commentaires enthousiastes, et mérités. Bon, quelques uns trouvent le poème trop long; je voudrais leur demander de penser un instant à tous ces prisonniers du colonialisme, des dictatures, qui ont résisté à travers les tortures et la prison. Mandela est resté 23 ans en prison, ce n’est pas long, 23 ans ? Mandela méritait les 21 strophes du poème Liberté – même si au moment où Eluard écrivait son poème, 1940, Mandela n’était qu’un petit enfant.

  8. Perle

    dit :

    Oulà, beaucoup de souvenirs qui ressurgissent! Ce poème représente par excellence mes années de primaire 🙂

  9. Francois.

    dit :

    Cette poésie s’adressait à une femme aimée.

  10. Jaida

    dit :

    « J’écris ton nom », difficile de ne pas sombrer dans la nostalgie de la petite enfance, des souvenirs de la petite écolière que j’étais, je n’ avais pas mesuré à quel point cette liberté allait me faire défaut et jusqu’à aujourd’hui …merci, Paul Eluard, pour m’avoir permis d’exprimer bien qu’innocemment, mon désir de « liberté ».

  11. dmdleroy

    dit :

    La force des grands auteurs est d’écrire un texte intemporel, qui trouvera écho dans le quotidien de chacun quelles que soient les modes et les circonstances.

  12. mayah n

    dit :

    Le poème « liberté » est en rapport avec la crise COVID-19 parce que les gens veulent la liberté. Les gens veulent la liberté de quitter la maison mais COVID-19 permet aux gens de trouver la liberté en eux-mêmes.

  13. Haru :3

    dit :

    Ce poeme… il représente ce qu’on vie aujourd’hui… c’est un super poème. Peut etre que Paul ELUARD savait qu’on allait être en crise sanitaire ? Enfin ce poème je l’ai toujours adoré ❤️

  14. Siita

    dit :

    Ce poème, c’est toute ma vie. Je l’ai appris en primaire, au collège, au lycée et je l’apprends encore à l’université. Avec le coronavirus les chiots ont parfois peur, alors on leur récite ce poème.

  15. Collin

    dit :

    Notre confinement en 2020 est comparable à ce poème parce que notre liberté change. Le virus est notre ennemi que nous combattons. Pour gagner, nous devons nous confiner, écouter les experts et rester à l’intérieur.

  16. Mads :)

    dit :

    Je pense que le poème est très significatif, et il représente un homme qui veut la liberté après une situation difficile. A ce moment, tout le monde veut voir ses amis et vivre normalement, qui est similaire au poète. Mais, notre situation avec le Covid-19 est moins terrible parce que nous avons plus sources de divertissement, et nous pouvons rester près de notre famille et amis avec la technologie. En plus, le confinement Covid-19 a commencé en mars, et l’occupation de la France a duré plusieurs années.

  17. Ellie Anderson

    dit :

    La liberté dans ce poème a un contexte différent de la liberté en 2020, mais ils sont similaires. Nous sommes confinés dans nos maisons et ne pouvons plus faire ce que nous avions l’habitude de faire. Aujourd’hui, la liberté signifie commencer à faire des choses après la fin.

  18. Dre

    dit :

    Pendant la guerre, quelques de nos libertés peuvent être réduites. Ce n’est pas la même chose, mais très similaire. Pour retourner à notre vie normale, nous devons combattre l’ennemi. On ne peut pas avoir la liberté si on est mort.

  19. Joelle Cohen

    dit :

    Je sens que sa lutte pour la liberté a été beaucoup plus difficile que la nôtre en quarantaine, mais ils sont similaires. Quand nous perdons notre liberté dans quarantine, nous voyons comment c’était important pour nous. Tout sent et signifie moins que la liberté.

  20. Gael bah vingadassalon

    dit :

    Trop génial ce poème

  21. Cima

    dit :

    Avec le confinement la liberté on peut lui dire au revoir ☺️mais…

  22. yolanda

    dit :

    Je ne connaissais pas Paul Eluard et son poème m’a profondément touché. C’est un précieux poème rempli de nostalgie et de tristesse. J’ai lu que Paul est devenu l’auteur de la résistance pendant la Seconde Guerre mondiale. Je comprends qu’il ait conquis le coeur de beaucoup de gens.

  23. Aurélien Gorin

    dit :

    Moi ce poème je l’ai appris en 3ème. Il est très émouvant et là c’est pile le bon moment pour le ressortir je pense avec le confinement générale en France.

  24. ramdane bourakba

    dit :

    Indice très émouvant. Dans mon village natale… école colonial sur ses murs extérieurs avec lettres large s’écrit (votez oui). Quel beau poème plein de mots atypiques appréciables. En CM1, j’écris ton nom… liberté… maintenant j’ai 59 ans… salut tous mes villageois de l’époque. Parmi mes stars de mon cursus si Rabah Rabi Yarahmou, notre imam, instituteur coranique… mes parents, mes amies mes espaces d’enfance… maintenant je suis très loin. Je n’ai que des souvenirs…

  25. Neus Vinyals

    dit :

    Dans ce moment où la liberté est confinée et reportée à cause du Covid 19, le mot récupére són sens et le poème de Paul Eluard est plainement en vigueur. Et la longueur du poème, a mon avis, est une maniere de renforcer le pouvoir du mot liberté.

  26. MARIA

    dit :

    Ce poème est celui que j’ai récité quand j’avais 16 ans dans la classe du professeur de français D. Marry … Je m’en souviens encore aujourd’hui … Cétait dans les années 1972 … très beau et passionnant poème.

  27. Pascal DURANTIER

    dit :

    Ce poème me donne encore la chair de poule à chaque lecture et des frissons m’envahissent à l’évocation de ce souvenir de classe de 6° au lycée Lyauté à Casablanca en 1971 : Notre prof de Français de l’époque (très sévère) nous faisait passer à tour de rôle au tableau pour que chacun de nous récite un poème de son choix. J’avais opté pour ce texte, certes très long, mais oh combien exaltant tant il est empli d’émotions de tristesse, de joie et surtout d’espoir. Je l’avais appris par coeur et récité comme nous l’avait demandé le prof : marquer un temps d’arrêt à chaque fin de strophe avant de prononcer le fameux « j’écris ton nom ». Le prof était subjugué, le rendu était meilleur de ce qu’il attendait. Il m’avait fait grâce de ne pas continuer jusqu’à la fin. J’avais donc terminé sous les applaudissements avec la meilleure note de la classe.

    Un souvenir très émouvant !

  28. Luna

    dit :

    Les gens ne savent reconnaitre la valeur d’une chose qu’après sa perte, pour ma part j’ai découvert ce poème a travers les cours de français en classe. Il m’a vraiment touché, il narre ce que l’Algérie avez vécu et ce qu’elle a enduré comme souffrance, et ce que malheureusement plusieurs pays en souffre en ce moment mêmes. On ne vie qu’une seule fois, alors pourquoi la passer à gâcher la vie des autres ?

  29. marjolaine

    dit :

    C’est tellement émouvant, nostalgique… Dès que je le lis, je sens une bouffée d’espoir naître en moi. Magnifique!!

  30. Irani

    dit :

    Magiquement écrit… la jeunesse iranienne récite ce poème (traduit en persan) lors des manifestations ces derniers jours dans les rues de Teheran et ailleurs… contre le régime fasciste…

  31. CORINNE ROUXEL

    dit :

    Pourquoi être moutons de Panurge et s’ébahir devant toutes les productions des poètes disparus ? Les surréalistes s’adonnaient à l’opium, au haschich et à l’alcool… cela se perçoit ;), alors que diable, un peu d’honnêteté intellectuelle chers élèves, arrêtez d’être formatés par vos professeurs de français et livrez le fond de votre pensée !

  32. beonard

    dit :

    Nous sommes tous béats d’admiration autant devant ce poème que sa symbolique. Pourtant, n’oublions pas, malgré ce sentiment intérieur mélangé de joie, de mélancolie, de tristesse, que nous sommes tous sans exception, responsables du manque de liberté que certains n’ont pas eu et n’auront pas. Parce que nous avons créé ce monde, nous y participons chaque jour. Il est bon de se réunir et de partager des émotions. Il serait bon de s’unir pour qu’enfin cette liberté tant chérie ne soit plus juste un sujet de poème, mais bien une réalité pour tous. Participons à cela, chacun à notre niveau. Ou continuons à nous bercer passivement de douces illusions. Merci.

  33. Chantal Cantraine

    dit :

    Que de réactions à ce magnifique poème! La traduction du poème espagnol est tout aussi émouvante! Quand je regarde la flamme de la bougie placée à la fenêtre le 10 décembre, je pense toujours avec émotion à tous ses pauvres gens innocents mais incarcérés, dépendants de nous pour sortir de leur geôle.

  34. Alexander attalah

    dit :

    Poème magnifique…

  35. Angélica Lopez Herrera

    dit :

    Inspiré par ce poème magnifique de Paul Eluard, Gian Franco Pagliaro a écrit en 1969 le texte suivant, pour chanson, en espagnol. Ici traduction libre…de moi…pour vous. Tout en bas je laisse lien sur une vidéo sur le Chili de Pinochet avec une version de cette chanson en toile de fond.

    Je te nomme … Liberté
     
    Pour l’oiseau en cage,
    pour le poisson au bocal,
    pour mon ami emprisonné
    parce qu’il a dit ce qu’il pense.
     
    Pour les fleurs déchirées
    dans l’herbe piétinée.
    Pour les corps torturés
    des amis qui ne chantent plus.
     
    Je te nomme, Liberté.
     
    Avec les dents serrées
    avec la gorge nouée
    par la rage contenue…
    pour ces bouches qui ne peuvent chanter,
     
    Pour le vers censuré,
    pour le baiser clandestin,
    pour le jeune exilé,
    pour tous ces noms interdits…
    Je te nomme : Liberté
     
    Je te nomme au nom de tous
    par ton nom véritable,
    je te nomme et quand la nuit tombe,
    lorsque personne ne me voit…

    J’écris ton nom sur les murs
    de ma ville.
    J’écris ton nom sur les murs
    de ma ville…
    Ton nom véritable.
    Ton nom et autres noms
    que je tais…par peur.
     
    Pour l’idée persécutée
    pour tous les coups reçus,
    pour celui qui ne résiste pas,
    pour ceux qui vivent cachés
    ceux qui restent sur la route.
     
    Pour la peur que tu leur inspires
    à cause de tes pas vigilants,
    pour la façon dont tu es attaquée,
    pour tant d’enfants qu’ils te tuent
     
    Je te nomme, Liberté.
     
    Pour les terres envahies,
    pour les peuples conquis,
    pour tant de gens soumises,
    pour les hommes exploités,
    Pour tant de rêves piégés.

    Pour les morts sur le bûcher,
    pour le juste exécuté,
    pour le héros assassiné,
    par tant de nos feux éteints :

    Je te nomme, Liberté.

    https://www.youtube.com/watch?v=C8cK2poTv2k

  36. Djamel

    dit :

    J’ai les larmes aux yeux : ça évoque pour moi tous mes beaux souvenirs d’enfance.

  37. Lefeez

    dit :

    Trop cool ta poésie !

  38. Duret

    dit :

    Je me suis arrêtée devant la tombe de Paul ELUARD au cimetière du Père Lachaise et j’ai eu l’envie de voir son oeuvre de plus près. Quel poète magnifique ! « Liberté j’écris ton nom » un poème qui doit être universellement connu, qui devrait faire réfléchir les détracteurs de la Liberté, si chèrement acquise. En face de sa tombe se trouve le Mur des Fédérés.

  39. ben

    dit :

    Délicieux poème appris avec ma tendre Margaux.
    Apprendre le passage :
    « Sur les sentiers éveillés
    Sur les routes déployées
    Sur les places qui débordent
    J’écris ton nom »
    devant le soleil se couchant sur la place Jemaa El Fna reste un des plus beaux souvenirs de ma vie

  40. DJEGHDALI DJAMAL DE M’SILA – ALGERIE

    dit :

    Parmi mes beaux souvenirs d’enfance à l’école primaire.

  41. Boualem

    dit :

    Jamais je n’oublierai ce poème. Il est resté gravé dans ma mémoire. J’ai 58 ans et je n’ai jamais oublié ces mots qui rappellent l’enfance, l’école, les amies, les profs, la liberté la sagesse, le respect. Ce poème c’est l amour de la liberté et la nostalgie. Merci Paul…

  42. Michel

    dit :

    Pour ceux qui ont du mal à le retenir, essayez de penser à la succession d’images en les visualisant bien. Tout deviendra plus facile. Je vous le souhaite.

  43. Cocassse

    dit :

    J’apprecie beaucoup ce poème qui me fait toujours autant pleurer.

  44. Djamel

    dit :

    Tres touchant pour moi puisqu’il me rappelle mes tendres souvenirs d’enfance a l’ecole primaire. Paix a ton âme, Paul Eluard

  45. Jéremie

    dit :

    Garvrochette, je trouve ça triste que tu catégorises les jeunes comme cela. Non, tout les jeunes n’ont pas twitter, et que je sache Twitter n’est pas incompatible avec la compréhension d’un poème d’Eluard. Et même si la longueur du poème est importante ici, la longueur d’un roman n’en dit rien de sa qualité. Et à titre comparatif, c’est comme si je disais que: « De toutes façon tout les vieux n’aiment pas le rap et ne connaissent rien à la culture urbaine, ils ne savent même pas utiliser internet » ce que je ne pense aucunement.

  46. stéphane

    dit :

    Il faut souffrir, avoir eut faim, avoir eut froid, être chassé de sa terre et avoir pleurer une âme pour comprendre que la liberté d’Eluard dépasse largement le périmètre de notre planète, mais remplit en réalité abondement tous les cœurs retrouvant de la fraternité, de l’humanisme.

    Merci à toi grand poète pour ces strophes légendaires, peut-être sont elles en vérité, la seule clef du pardon . . .

  47. Lana

    dit :

    Très beau, mais c’est très long. Je suis en cm1 et je dois l’apprendre en entièr.

  48. Khalil Tami

    dit :

    Très magnifique poème! Je l’ai toujours et surtout maintenant, en tant que Syriens. Nous sommes très assoifés à cette chère liberté.

  49. Emmaaa

    dit :

    Je le trouve très beau. Malgré mon (très) jeune âge, j’adore les poèmes et celui-ci est vraiment superbe ! Je connais des gens qui serait capable de beaucoup de choses pour ne pas lire ce poème bien trop long pour eux. C’est vrai ! Ça ferait mal à leur culture générale. Il est long pour celui qui ne le comprend pas.

  50. la fanatique des Ananas

    dit :

    Un peu long pour une anthologie (j’ai 13 ans ) mais ce poème est magnifique.

  51. jean kev

    dit :

    Très bel ouvrage. Je trouve ça dommage que les gens ne comprennent pas le sens de ce poème, mais bon…

  52. Gavrochette

    dit :

    Très beau poème.

    Pour les petits jeunes qui le trouvent trop long. Excusez du peu, à l’époque les SMS n’existaient pas. Vraiment, vraiment, vraiment désolée de vous infliger une telle torture, c’est vrai ! Quelle idée de vous faire lire plus de 140 signes !

    Puissiez vous un jour découvrir qu’il existe de merveilleux textes longs de milliers de pages ! Je vous le souhaite !

  53. jean p

    dit :

    Poeme émouvant qui me rappelle ma classe de 6 ème. C’est l’honneur des profs de francais de laisser de tels souvenirs. Qu’est ce que la Liberté avec le ventre vide? A quand un nouvel Eluard sur le theme Egalité? Quant à la Fraternité…

  54. Stan

    dit :

    Ouais, il est grave long ce poème, mais qu’est-ce que je le kiffe. Vingt-et-une strophes comme des tranches de salami que tu rupes avec lisdé.

  55. Dominique Gurdak

    dit :

    Mamie Do
    Liberté est un des mots que je préfère, je l’ai utilisé comme mot de passe lorsque je travaillais. Aujourd’hui retraitée, je suis encore plus sensible au sens profond que Mr Paul Eluard lui a donné. Merci et chapeau bas Monsieur Le Poète.

  56. MYRIAM

    dit :

    Bravo, c’est un beau poème. Mon seul problème dans ça c’est qu’il a 21 paragraphes. Je trouve ça vraiment très long. Moi, je suis en CM2 et sans vous vexer je n’ai jamais vu un poème aussi long. Franchement je ne sais pas si je vais pouvoir marquer tout ça dans mon cahier de poésie puis apprendre.

  57. MARTINE THONNEY

    dit :

    C’est ce texte qui m’a fait aimer la poésie… il y a des moments précieux comme ça qu’il ne faut pas oublier ! Merci monsieur Eluard

  58. Mohamed bechar

    dit :

    Hélas, monsieur Paul avait oublié peut être de dire que le colonialisme français ignorait ce que les algériens enduraient pour avoir ce qu’il appelle lui liberté

  59. Joseph nabej

    dit :

    Il y’a 50 ans j’ai appris cette poésie à l’ecole. Je le trouvais forte longue mais maintenant j’ai bien compris ce si bon sens. Merci Mr. Eluard.

  60. teste

    dit :

    Liberté… Mais liberté de quoi? La liberté ne veut rien dire; il y a la liberté d’avoir des esclaves! Cette notion est tout à fait subjective. Les hommes les plus riches du monde sont pour la liberté: liberté de mouvement de capital, de main-d’oeuvre, de matières premières; liberté de virer, délocaliser, entreprendre, polluer etc.

  61. jhydf

    dit :

    Jolie poèm, merci 🙂

  62. Alexandre

    dit :

    Ce poème est juste magnifique. Dommage que certaine personne ne comprennent pas le sens du poème en insinuant qu’il est trop long. Cela prouve qu’il n’ont rien compris au sens du poème.

  63. Alexnandre

    dit :

    Ce poème est magnifique. C’est dommage que certains trouvent ce poème trop long. Cela prouve qu’ils n’ont pas du tout compris le sens du poème.

  64. roger Fuentès

    dit :

    LIBERTE j’écris ton nom, LIBERTE je crie ton nom ; c’est ainsi que le mot sort de la bouche des opprimés. Merci Monsieur ELUARD de l’avoir si simplement et si joliment dit.

  65. belkhir Slimane

    dit :

    Un poème que j’aime, une époque, mon enfance, en ces temps la, la vie était douce… Les bancs d’école… les saisons… que de beaux souvenirs en somme… La liberté avait un sens…

  66. homme libre

    dit :

    Certes un très beau poème, mais malheureusement ne reflète pas la moralité des décideurs au sein du régime français qui ne cesse à nos jours de s’ingérer dans les affaires des autres pays tel que la Syrie par exemple.

  67. FOUCHEROT

    dit :

    Eluard écrit le nom : « liberté » sur tout ce qui fait la beauté, la magie, la chair, la valeur de la vie, sur tout ce qui compte, sur ce qu’il faut défendre comme infiniment précieux. C’est un poème de Résistance paru, je crois bien, la première fois dans la revue « Fontaine » animée par Max-Pol Fouchet. Ce texte consacre Eluard comme un des plus grands poètes de langue française.

  68. Vera Fernandes Godinho

    dit :

    Merci Liberté

  69. Hamid

    dit :

    Ce poème est resté gravé dans ma memoire depuis mes années du primaire à Alger.

  70. Sylvain Foulquier

    dit :

    @Mazeltov
    Au départ, ce poème était dédié à la femme de Paul Eluard, et elle s’appelait Nusch et non Gertrude. La symbolique est forte : la liberté est belle comme une femme (enfin, pas n’importe quelle femme… seulement la femme aimée)

  71. Solène

    dit :

    Je trouve ce poème magnifique, il est certes très long mais lorsque nous regardons chaque strophe de plus prés, elles sont toute sensibles et magnifique. J’ai beaucoup ce poème. Merci Paul Eluard

  72. ANONYME

    dit :

    Ce poème est très long, et tant mieux. Il reflète la Liberté et Paul nous le rappelle dans toute les couleurs que la vie nous apporte.

  73. hnnchr

    dit :

    J’aime vraiment ce poème.

  74. Pénélope

    dit :

    J’adore cette poésie!

  75. Aclosius

    dit :

    À tous ceux qui trouvent le poème trop long:
    C’est un peu comme si, voyant une personne qui n’a pas mangé depuis des jours et des jours, vous la critiquez de rêver de manger et manger et manger encore. La longueur est voulue et participe du symbolisme du poème. Elle traduit une soif de liberté inextinguible, ou pour reprendre le slogan de mai 68, « la liberté ne s’use que si l’on ne s’en sert pas », cette longueur exprime qu’on ne chante jamais assez la liberté.

  76. Alice

    dit :

    Les gens qui se plaignent de la longueur du texte vous n’avez pas compris ! Paul Eluard étant un résistant.Son poeme et une manière de convaincre les gens à résister aussi. Le poème est si long car si’l est trouvé par un ennemi, il ne prendra pas le temps de tout lire et pensera que c’est un poème d’amour.

  77. Mazeltov

    dit :

    En fait, à la fin du poème, il y avait le prénom d’une femme (genre Gertrude ou Gudule) à qui il voulait déclaré sa flamme. Mais à la relecture, il a été tellement fier de son œuvre qu’il a préféré en tirer profit en la remplaçant par « liberté ». Où s’arrête l’amour et où commence le lucre…

  78. Inès

    dit :

    On ne va pas se mentir, ce poème est trop long, même s’il a été écrit en periode de guerre, Paul aurait pu faire un effort pour écrire quelque chose de plus développé. J’en ai un peu marre de ces textes très long que les profs s’amusent à decortiquer phrases par phrases en y passant des heures. Peut être qu’il faut se rapeller de la guerre pour ne pas recommencer mais le ressasser comme ça pourrait donner des envies à certains et je suis daccord avec ceux qui le trouve trop long. Même si ce poème en reste un que l’on étudie et apprend il faudrait penser à renouveller un peu. Mon petit frère de CM2 peut écrire autant de lignes avec la même simplicité… Cette oeuvre est surcotée selon moi.

  79. MATHURIN MENOIRE

    dit :

    Sur l’horizon de Carcassonne,
    Sur la dépouille du héros,
    Sur le malheur des innocents,
    J’écris ton nom
    Sur le cadavre d’un fou,
    qui tue pour un dieu,
    qui n’existe même pas,
    Je crie ton nom Liberté Chérie.

  80. constantine cirta

    dit :

    J’ai appris cette récitation en 1961. A chaque fois que je vois le mot « liberté » je me souviens des années de mon enfance.

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