Vois ce fruit, chaque jour plus tiède et plus vermeil,
Se gonfler doucement aux regards du soleil !
Sa sève, à chaque instant plus riche et plus féconde,
L’emplit, on le dirait, de volupté profonde.
Sous les feux d’un soleil invisible et puissant,
Notre coeur est semblable à ce fruit mûrissant.
De sucs plus abondants chaque jour il enivre,
Et, maintenant mûri, il est heureux de vivre.
L’automne vient : le fruit se vide et va tomber,
Mais sa gaine est vivante et demande à germer.
L’âge arrive, le coeur se referme en silence,
Mais, pour l’été promis, il garde sa semence.
Ondine Valmore
Je vais l’offrir à une vieille amie qui va fêter ses 90 ans dimanche. Je sais qu’elle comprendra le thème et saura l’apprécier…
Cette poésie est horrible et incompréhensible.
Part of « Automne » was in a birthday card sent to me (the second stanza) and I thought it was beautiful as is the whole poem! Ondine’s poem reminds me of Keats who wrote his famous ode « To Autumn » but in a shorter, more intimate form. Delightful and truly touching!
Magnifique !
Un poème qui donne l’eau à la bouche ! Une belle symbolique entre le fruit mûr, juteux, savoureux… et l’être humain qui s’améliore tout au long de sa vie… enfin, c’est ce que j’ai compris…!
Très beau poème ! Bravo !
L’auteur, on le devine, associe le fruit à la vie. La semence à l’esprit. L’automne a l âge mûr de de la vie. Que de bonheur nous transmettent ces poètes à travers les âges. Que de leur semences murissent d’aussi prodigieux talents que le leur…