La neige au loin couvre la terre nue ;
Les bois déserts étendent vers la nue
Leurs grands rameaux qui, noirs et séparés,
D’aucune feuille encor ne sont parés ;
La sève dort et le bourgeon sans force
Est pour longtemps engourdi sous l’écorce ;
L’ouragan souffle en proclamant l’hiver
Qui vient glacer l’horizon découvert.
Mais j’ai frémi sous d’invisibles flammes
Voix du printemps qui remuez les âmes,
Quand tout est froid et mort autour de nous,
Voix du printemps, ô voix, d’où venez-vous ?…
Ondine Valmore
C’est bien mais difficile à apprendre, mais j’aime beaucoup le poème.
C’est bien mais difficile à apprendre mais moi je l’aime beaucoup.
Vive le printemps
c’est magnifique
La première ligne » la neige au loin couvre la terre nue »
est pour moi une porte et entraine au voyage. Magique.
Beau poème !… (Tout art s’apprend par un autre art, la seule poésie est un art céleste.)
Vraiment belle!!! j’adore