Soudain… Le brouillard
les passants sont alors hagards.
Sur la route bitumée
ornée de peupliers
on devine à peine le passage
le sentier devient moins sûre
un air d’automne dans les marrons mûrs
Le trafic de la ville s’intensifie au loin
obligations, ruminations,
la ville s’affole,
le temps s’emballe
et la fraîcheur augurante de l’hiver blanc
ne perturbe pas les pas des passants
trépignent dans les klaxons
s’engouffrent dans les stations
en mouvement dans les rituels
illusoirement éternels
Alors mieux vaut être un ingénu
Dans cette ville
Où les saisons veillent
Au grain, au dessein
Enchanté. Pour qui le voit
À travers la brume d’émoi.
Nadia Ben Slima, 2015
Ce poème m’a inspiré pour mon collage de petites feuilles transparentes de papier coloré, j’apprécie l’ambiance qui réside dans ces mots hivernaux, je remercie donc cette appréciable saison d’automne qui survécu à l’hiver.
Ce site est vraiment cool