Je me souviens de mon enfance
Et du silence où j’avais froid ;
J’ai tant senti peser sur moi
Le regard de l’indifférence.
Ô jeunesse, je te revois
Toute petite et repliée,
Assise et recueillant les voix
De ton âme presque oubliée.
Cécile Sauvage, Mélancolie
Merci Cécile pour ce touchant poème qui illustre l’esseulement de l’enfance. Il est vrai qu’au 19ème les jeunes enfants étaient souvent moins considérés qu’aujourd’hui.
Très beau poème
Très belle poésie
Super !