J’ai laissé, loin de moi, à l’abri des montagnes
Un village blotti au milieu des coteaux,
La brise du matin, les fleurs de la campagne
Et le grand mimosa où nichent les oiseaux…
J’ai laissé, quelque part, souffler la Tramontane
Emportant les saisons, emportant les soupirs,
Une petite place une allée de platanes
Les rêves, les chagrins, et tous les souvenirs…
J’ai laissé ma maison, j’ai laissé ma jeunesse,
Mais il m’arrive encore au profond de l’hiver
D’entendre, comme avant, à travers l’ombre épaisse
L’écho d’une sardane ou le chant de la mer.
Isabelle Callis-Sabot
Ce poème m’arrache des larmes… comme bien d’autres d’ailleurs de Madame Isabelle Callis-Sabot. Ils coulent de source et parlent à mon âme avec sensibilité, finesse et justesse. De ses images poétiques, j’en fais même des aquarelles… « tandis que l’horizon timidement s’allume Des écharpes de givre et des manteaux de brume S’enroulent tout autour des arbres dénudés… » Quelle belle personne ! Et quel talent. Un tout grand merci à elle.
L’écho de la sardane dans le chant de la mer….
Sublime
Magnifique, tout simplement ! Les poèmes d’Isabelle sont toujours aussi merveilleux !