J’ai laissé, loin de moi, à l’abri des montagnes
Un village blotti au milieu des coteaux,
La brise du matin, les fleurs de la campagne
Et le grand mimosa où nichent les oiseaux…
J’ai laissé, quelque part, souffler la Tramontane
Emportant les saisons, emportant les soupirs,
Une petite place une allée de platanes
Les rêves, les chagrins, et tous les souvenirs…
J’ai laissé ma maison, j’ai laissé ma jeunesse,
Mais il m’arrive encore au profond de l’hiver
D’entendre, comme avant, à travers l’ombre épaisse
L’écho d’une sardane ou le chant de la mer.
Isabelle Callis-Sabot
On m’a chassée de ma maison mais on ne peut m’enlever mes souvenirs, mon grand père, ma grand-mère, ma tante Josephine qui m’ont donné tout leur amour, leur force, ce pouvoir de lutter contre les douleurs de la vie et cette foi intense qui laisse espérer en des jours meilleurs, espérer qu’un jour je les retrouverai eux ,mon petit Manou chéri et mon mari adoré qui m’a donné 62 ans d’une vie merveilleuse pleine d’amour! Tout cela est dans mon cœur ❤️ et personne ne peut me l’enlever. Je vous aime et je sais que vous êtes avec moi dans ces moments terribles qui sont les miens aujourd’hui. Merci. Je vous aime.
Ce poème m’arrache des larmes… comme bien d’autres d’ailleurs de Madame Isabelle Callis-Sabot. Ils coulent de source et parlent à mon âme avec sensibilité, finesse et justesse. De ses images poétiques, j’en fais même des aquarelles… « tandis que l’horizon timidement s’allume Des écharpes de givre et des manteaux de brume S’enroulent tout autour des arbres dénudés… » Quelle belle personne ! Et quel talent. Un tout grand merci à elle.
L’écho de la sardane dans le chant de la mer….
Sublime
Magnifique, tout simplement ! Les poèmes d’Isabelle sont toujours aussi merveilleux !