Un ciel insignifiant, sans forme ni couleur,
S’étale chaudement sur les toits de la ville ;
Je sens se dégager de ses vapeurs fébriles
Un charme artificiel et des rêves trompeurs.
J’étouffe sous le poids des tourments de l’été,
Je m’ennuie au milieu de la foule bruyante,
Je maudis le soleil, la lumière aveuglante,
L’agitation, le monde et les festivités.
Je ne supporte plus ce jour de canicule
Et tandis que s’amorce un banal crépuscule
Mélancoliquement je pense et je revois
Le sentier sinueux qui, à travers les ronces,
S’aventure se perd et doucement s’enfonce
Dans la pénombre humide et fraîche des sous-bois.
Isabelle Callis-Sabot
Bonjour, je trouve votre commentaire à l’instant, désolée d’y répondre si tard… Ce poème est extrait du livre « Des poèmes pour rêver » paru chez Nombre7 Editions (2021).
Bonjour j’ai adoré ce poème, et j’en ai besoin pour un devoir. mais est ce que quelqu’un sait de quel recueil a-t-il été tiré ? Merci d’avance.
Je ne note jamais la date lorsque j’écris un poème. Mais d’après mes souvenirs, il se situe vers l’an 2000. Merci de l’avoir apprécié. Isabelle.
J’aime beaucoup ce poème, c’est s’échapper loin de la canicule… Quelle année ce poème?
Ce poème est parfait pour moi, il me représente beaucoup merci. Il est très bien écrit j’adore. J’avais besoin d’un poème sur le printemps pour le collège et bien j’ai trouvé 🙂
C’est ce poème que je voulais, que j’ai cherché. Merci infiniment Isabelle Callis-Sabot.