Écrire un peu,
Un peu tous les jours,
Se rassasier de mots,
Ressasser des maux.
Écrire encore,
Encore et toujours,
Pour peindre la réalité,
Pour travestir la vérité.
Écrire souvent,
Souvent sur l’amour,
Essayer d’en apprendre,
Sans bien y comprendre.
Écrire beaucoup,
Beaucoup de calembours,
De rimes et vers embrochés,
Poète aux bords ébréchés.
Écrire, écrire sans fin,
Laisser s’échapper les jours,
Le temps qui s’évade, ce grand sorcier,
Sympathique marabout, sordide artificier.
Nashmia Noormohamed, 2016
Quel poète n’a pas rêvé d’écrire un roman? Une histoire qui ne soit pas un battement d’aile, une chose qui se lise vite, pendant des heures, dont on arrive pas a décrocher les yeux tellement il y a d’impatience ou de dialogues? Les vrais poètes n’ont que la poésie pour raconter des histoires, ou alors ils renseignent, ils aident. L’on distingue un vrai poète au fait qu’il vit pour son petit recueil et ne fait pas ça pour le plaisir. Les poèmes de romanciers ne sont que des fantaisies, la poésie peut répandre tous les genres saufs les romans. C’est l’enthousiasme qui veut ça je pense lol:)
Bonjour, ce poème a été publié uniquement via le site Poetica.fr.
Qui est Nashima (auteur) ? Dans quel receuil a-t-elle écrit ce poème SVP ? J’en ai besoin pour mon anthologie…
Très joli mots, une farandole et on s’envole…..
Magnifique 🙂 Je l’ai adapté en musique.
Très beau poème