Lorsque ma soeur et moi, dans les forêts profondes,
Nous avions déchiré nos pieds sur les cailloux,
En nous baisant au front tu nous appelais fous,
Après avoir maudit nos courses vagabondes.
Puis, comme un vent d’été confond les fraîches ondes
De deux petits ruisseaux sur un lit calme et doux,
Lorsque tu nous tenais tous deux sur tes genoux,
Tu mêlais en riant nos chevelures blondes.
Et pendant bien longtemps nous restions là blottis,
Heureux, et tu disais parfois : Ô chers petits.
Un jour vous serez grands, et moi je serai vieille !
Les jours se sont enfuis, d’un vol mystérieux,
Mais toujours la jeunesse éclatante et vermeille
Fleurit dans ton sourire et brille dans tes yeux.
Théodore de Banville
Ce poème est un véritable témoignage de l’amour que l’humanité tout entière se devrait de mettre en pratique. Ici, l’amour de l’enfant pour sa mère. Rien de plus merveilleux et de plus naturel. Ce poème, moi aussi je l’ai embrassé sur les bancs de l’école en 1958, en Algérie alors française. Bien des années plus tard, je l’ai présenté à mes élèves en Picardie française. Que ce soit pour une mère ou pour un pays, l’amour que l’on ressent s’exprime sincèrement sans aucune frontière, sans aucune barrière. La couleur de peau, la religion, ne devraient représenter aucun obstacle. Hélas, il n’en est malheureusement pas ainsi.
Aussi longtemps que ma maman a été de ce monde, je lui ai récité ce poème. Maintenant, pour la fête des mères, je me confie à elle et je sens qu’elle m’écoute. Un grand merci à Théodore de Banville et à toutes les mamans du monde.
J’ai mis en musique ce poème :
https://www.youtube.com/watch?v=x5rjhlXTaC4
Bonjour, moi aussi j’ai appris ce poème (en Champagne) en 1950, et je m’en veux de pas avoir dit beaucoup plus à ma mère que je l’aimais.
Car, comme le chantait Claude Nougaro :
« Amis bien aimés,
C’est la société qui est malade, il nous faut la remettre d’aplomb et d’équerre, par l’amour et l’amitié et la persuasion.
Ne perdons pas courage ni vous ni moi. Je vais continuer ma vie et mes voyages avec ce poids à porter en plus.
Sans vous commander, je vous demande d’aimer plus que jamais ceux qui vous sont proches. Le monde est une triste boutique, les coeurs purs doivent se mettre ensemble pour l’embellir, il faut reboiser l’âme humaine. »
« Je resterai sur le pont, je resterai un jardinier, je cultiverai mes plantes de langage. A travers mes dires, vous retrouverez ma bien-aimée, il n’est de vrai que l’amitié et l’amour. Je suis maintenant très loin au fond du panier des tristesses ; on doit manger chacun, dit-on, un sac de charbon pour aller au paradis. Ah comme j’aimerais qu’il y ait un paradis, comme ce serait doux les retrouvailles… »
« En attendant, à vous autres, mes amis d’ici-bas, face à ce qui m’arrive, je prends la liberté, moi qui ne suis qu’un histrion, qu’un batteur de planches, qu’un comédien qui fait du rêve avec du vent, je prends la liberté de vous écrire pour vous dire ce à quoi je pense aujourd’hui :
Je pense de toutes mes forces qu’il faut s’aimer à tort et à travers,
je pense de toutes mes forces qu’il faut s’aimer à tort et à travers. »
Julos Beaucarne
Lettre ouverte sur la mort de sa Femme tuée de neuf coups de poignard par un inconnu complètement fou.
Nuit du 2 au 3 février 75
Je m’appelle Fatima, j’ai 82 ns et j’ai appris ce poème en Algérie à l’école de Duperré à Ain defla en 1956 dans la classe de CM2 avec madame Hébert et j’en m’en rappelle jusqu’à aujourd’hui.
Très heureux d’avoir retrouvé ce sonnet que j’ai étudié en 6éme à Pointe-Noire au Congo. J’ai 75 ans, et les premiers vers revenaient tous seuls jusqu’à ce que je décide de consulter google.Quel bonheur a été le mien de pouvoir relire tout le poème!
J’aurai bientôt 82 ans. Ce poème me remonte au coeur ce matin. Je l’avais appris sur le banc de l’école élémentaire. Que d’émotion en pensant à ma maman qui le récitait en même temps que moi.
Ces témoignages sont l’antidote au raçisme, ils dénotent tous d’une fraternité humaine, prouvent que l’oeuvre de la France, ne fut pas pour ces territoires d’outre-mer ou ex-colonies de piller leur pays, mais au travers de notre culture, d’œuvrer à éveiller chez ces enfants de beaux sentiments universels. La France partie, sont arrivés de nouvelles forces qui à l’aide de dirigeants corrompus, pillent leurs pays. Hélas sans éveil à la poésie, sans enseignants dévoués.
Beaucoup d’émotions et de doux souvenirs d’enfance, en retrouvant ce poème! Poème appris en 1968, en classe de 9ème chez le Soeurs de la Providence à Antsirabe (Madagascar). Merci poetica!
Je n’ai que dix ans et je trouve que ce poème magnifique ♥♥♥
Théodore de Banville est un grand poète comme Victor Hugo, comme Baudelaire et d’autres qu’il connaissait bien et les grands poètes sont capables en dehors de leurs grandes envolées lyriques, d’exprimer également, comme ici, les sentiments profonds avec une grande simplicité.
Ce poème est un de ceux qui touchent le plus la sensibilité si l’on en croit l’émotion sincère avec laquelle la plupart des commentateurs évoquent son souvenir en pensant à l’école où ils l’ont appris, donc à leur enfance et aux liens affectifs qui relient la plupart d’entre nous à notre mère.
Que de fois les jeunes enfants folâtres se font gronder par une maman inquiète de leurs initiatives risquées ! La première strophe est bien évocatrice de ce genre de scène où l’impérieux instinct maternel se mêle à une grande sollicitude, celle de la mère qui pour éduquer gronde parfois sévèrement, tout en s’émouvant elle-même des éventuels dangers encourus ! Cela parfois peut paraître excessif mais le plus souvent c’est la contrepartie de l’amour maternel. Elle les gronde d’abord puis les rassure en les « baisant au front ». Ce n’est peut-être pas pour rien que les vers de cette strophe sont « embrassés » comme ceux de la deuxième d’ailleurs où l’on voit se poursuivre encore plus intimement les gestes de consolation et de réconciliation. Les images sont touchantes et tout à fait parlantes car « le vent d’été », belle métaphore de l’affection maternelle, apporte sa chaleur et réconforte les deux jeunes téméraires les « deux ruisseaux ». C’est souvent sur les genoux des parents que les jeunes enfants sèchent leurs larmes et retrouvent l’apaisement.
Les deux tercets enjambent le pont du temps qui passe. Le premier tercet est comme une anticipation de l’enfance qui fuit pour les jeunes et de la vieillesse qui vient pour les parents. Mais il énonce, dans sa grande simplicité descriptive, une réalité humaine plus qu’attachante : les moments de satisfaction, d’apaisement, d’affection partagée que l’on voudrait prolonger indéfiniment. « Nous restions là blottis » et la maman, tout en consolant et cajolant ses enfants, dit tout en quelques mots simples « Un jour vous serez grands, et moi je serai vieille ». C’est la réalité du temps qui passe et gomme les moments heureux de l’enfance, lorsqu’elle est vécue près d’une mère à la fois vigilante et affectueuse.
Le premier vers du deuxième tercet semble amorcer l’expression d’une nostalgie un peu mélancolique mais les deux derniers vers achèvent le poème sur un ton, que l’on dirait aujourd’hui positif car au lieu de déplorer, comme l’ont fait beaucoup de poètes romantiques de cette époque, l’irréversibilité de la vie, il exprime une foi optimiste en magnifiant l’expression du visage d’une mère maintenant âgée.
Il y a chez ce poète une sorte de goût d’éternité qui contrebalance la réalité du déclin. Ce n’est pas pour rien que Théodore de Banville était surnommé de son temps « le poète du bonheur ».
Je ne me rappelle plus ni de l’année ni de la classe, mais j’ai appris ce beau poème entre 1972 et 1976 à l’école Point E2 de Dakar, avec des frissons et des larmes !…
Grâce À Google et au bout d’un vers qui m’est resté : « Lorsque ma sœur et moi dans les vallées profondes… »
J’ai maintenant 76 ans.
Je me souviens avoir appris ce magnifique poème sur les genoux de ma mère, le soir, devant la cheminée ou le poêle, dans mon village d’Audenge en Gironde en classe de CM1. Je garde une profonde nostalgie de cette période heureuse, où je courrais effectivement dans les bois et où je m’écorchais. Ce n’était pas un problème. Ma mère était là pour me guérir.
Que ce poème soit dédié à toutes les mamans
J’aime beaucoup ce poème car il reflète les épreuves de la vie et il doit parler à tout le monde au plus profond de son cœur et de son esprit. Je conseille à tout le monde de réfléchir si on est gentil avec ses frères et soeurs. Réfléchissez bien à ça !
J’aime beaucoup ce poème. Il reflète parfaitement les étapes de la vie!!
Aujourd’hui, à sa demande, j’ai fait réviser ce poème à ma maman de 90ans. Elle l’avait appris vers 1945. C’est un texte qu’elle aime beaucoup. Et c’est un très bon exercice de mémoire et qui aide à la garder! Merci Théodore et merci aux poètes
J’ai tapé le premier vers et miracle tout m’est revenu. 50 ans après je n’avais pas oublié. Seul le nom de l’auteur m’avait échappé. C’est bien le progrès.
J’avais entendu souvent ce poème de ma mere qui, il me semble le nommait à ma mère et dans son age avancé (88) je la poussais sur sa chaise roulante je lui ai demandé de me la reciter et elle l’a récité sans une seule faute. En allant sur google je l’ai retrouvé par les quelques mots que je me souvenais. Bravo google.
C’est un poème de haute exaltation d’un amour maternel, qui fait penser à l’enfance qu’on ne peut pas revivre mais qui s’est ancrée dans notre mémoire. Y compris la compréhension d’une tendre maman. Honneurs à vous les mamans !
Quel est thème y développé dans le texte ?
J’ai appris ce poème en Martinique. J’avais 9 ans, aujourd’hui j’ai 63ans. Que d’émotion de nostalgie… Si on pouvait revenir en arrière juste un instant…
J’ai appris ce poème à Souk-Ahras, mon maître s’appelait M. Zalène. J’ai été abandonné dans un hôpital, recueilli par une femme déjà âgée que j’ai appelée maman. Elle avait des cheveux blancs et, en apprenant ces vers, j’étais inquiet. Sera-t-elle toujours vivante quand je serai grand? Que d’insomnies…
Je ne connaissais qu’une partie de ce poème que ma mère me récitait de mémoire quand elle était plus jeune et moi encore enfant. Cela me laissait à chaque fois émerveillé. Depuis, ma mère a rejoint les cieux et Google m’a restitué le poème en entier. Que d’émotions, que de nostalgie. La douce image de ma mère mêlée à l’évocation de mon enfance à jamais disparue. Quand je récite ce beau poème, je reprends fidèlement le même ton avec lequel ma mère ma mère me le récitait. Et ça reste toujours poignant.
Enfin, ma quête aboutie, je retrouve l’intégrité de ce beau poème, qui pourtant m’a affecté, pendant longtemps, des moqueries blessantes de mes camarades de classe ! C’est en 1951, je crois me souvenir, que j’ai (sic) appris ce dit poème, à l’école communale d’un petit village du sud Charente « inferieure », mais, n’ayant pas pu l’apprendre, vraiment (l’herbe pour les lapins était prioritaire, à l’époque) je n’ai pu articuler que les deux premiers vers, avec mon accent, prononcé, normand ; la Normandie dont je suis originaire ; la maitresse, outrée, m’octroya un magnifique zéro, qui me hante encore aujourd’hui !!! J’ai 79 ans !!! Je suis heureuse quand même d’avoir retrouvé la poésie dans sa totalité ; et maintenant, je vais l’apprendre, vraiment ; ensuite ma vengeance fut éclatante, puisque c’est moi, systématiquement que l’on choisissait pour les honneurs à nos soldats les 8 mai et 11 novembre !!! Cela, pendant trois ans !!! J’ai même obtenu le prix de récitation, au certificat d’études, pas avec ce poème, non bien sur, c’était avec : le chat, la belette et le petit lapin ; mais ce poème m’échappait toujours … psychologie ???
J’ai appris ce poème à l’age de 8 ans. Maintenant j’en ai 56 et je me suis revenue 48 ans en arriere avec mes camrades de classe et mon instituteur. C’était comme hier, merci !
Ce poème porte en lui une telle douceur (même quand la maman maudit les courses vagabondes de ses chérubins, on sent un infini amour maternel!) et tellement de nostalgie liée à l’avance inexorable du temps qu’il est resté dans nos mémoires. Et merci à nos frères lointains qui eux aussi ont vibré en apprenant et retenant ces vers magnifiques…
C’est l’un des plus beaux Poèmes de Theodore de Banville. Commme beaucoup, jai appris ce Poème par coeur dans les années 1960 au cours moyen 2eme Année (CM2). J’aime beaucpup ce poème car il ravive en nous cet amour maternel car bien souvent le père n’était plus là… Merci!
Je ne me rappelais plus le nom de l’auteur ni le poème en entier. Aujourd’hui, j’ai décidé de chercher à partir des deux derniers vers que j’avais retenus et; Oh miracle de la recherche numérique ! Tout le poème et le nom de l’auteur me sont apparus ainsi que tous vos merveilleux commentaires, amis de ma génération!
« …Les jours se sont enfuis, d’un vol mystérieux,
Mais toujours la jeunesse éclatante et vermeille
Fleurit dans ton sourire et brille dans tes yeux. »
Que Dieu éclaire la demeure céleste de Théodore de Banville!
un jour j’ai tapé : lorsque ma sœur et moi… ho ! Surprise, la suite est apparue… émotion car j’avais appris ce poême par cœur il y a 65 ans !
J’ai appris ce poème très jeune comme il me semble beaucoup d’autres. Et chaque fois que je le relis, j’ai un pincement au coeur. Salut à tous. SK
J’ai partagé cette poésie en hommage à un oncle décédé jeune. C’est lui qui m’a fait découvrir cette belle poésie et depuis elle est ancrée dans ma tête et aucun événement ne peut la dissiper.
Magnifique poème que je n’ai jamais oublié après de nombreuses décennies. Je l’ai appris alors que j’avais tout juste dix ans à l’école primaire de la rue medjez el bab à Tunis. Je suis surpris de constater que c’est surtout en Afrique du nord que les enseignants appréciaient Monsieur Th. de BANVILLE. Je suggère aux personnes intéressées la lecture de : Le livre de ma Mère d’Albert COHEN que Patrick TIMSIT a interprété sur scène
J’ai 61 ans j’ai appris ce poème à l’âge de 11 ans à l’école primaire d’El-Akhouat (willaya de Siliana, Tunisie). Notre maître était Si Bechir Rjiba. Je l’apprends toujours par cœur avec tant d’autres, comme La mort du loup de Vigny, etc. J’aime beaucoup ce poème.
C’est touchant cette unanimité, mais que viennent faire Jésus et la religiosité ? Pourquoi faire dire plus à ce touchant poème, ne dit-il pas assez …
J’ai appris ce poème à l’âge de 13 ans à l’école primaire de Ouillis Mostaganem en Algérie avec ma maitresse que j’adore (Mademoiselle Alice Guallin de Besançon, France). J’ai 74 ans et je me souviens toujours en le récitant. Il me donne envie de pleurer. Merci à l’auteur et à ma maitresse.
J’ai appris ce merveilleux poème tout au début des années 1950 dans ce beau village d’El Ouricia proche de Sétif en Algérie, grace à mon excellent Instituteur monsieur Sarni (allah ya rahmou). J’ai 76 ans. Je suis venu visiter ce site parce que je parlais encore et toujours de ce poème à une amie. J’en garde un si doux souvenir comme je garde un émouvant souvenir de ma mère que je pleure encore et toujours.
Savez-vous de quel recueil est extrait ce poème?
J’ai appris ce poème en primaire dans une école dans la willaya de Mila, Algérie, je l’apprends toujours par cœur avec tant d’autres, j’ai maintenant 62 ans, une fois, j’ai croisé le maître qui me l’avait appris, il y a fort longtemps que je ne l’avais pas rencontré, nous l’avons récité tout deux ensemble jusqu’à la fin, on s’est échangé et évoqué des souvenir des belles années où l’envie et le désire d’apprendre étaient forts.
J’ai 72 ans j’ai appris ce poème à l’âge de 12 ans il me semble. J’ai vécu à la campagne et c’est vrai je me suis déchiré les jambes et les genoux. J’aime beaucoup ce poème car il ravive en nous cet amour maternel car bien souvent le père n’était plus là.
J’ai appris ce beau poeme pour la recitation en classe de neuvieme au petit Lycee Pavie a Vientiane du Laos dans les annees scolaire 1957-1958. Chaque fois que je lis ce poeme, mes souvenirs d’enfance se deroulent dans ma memoire et surtout ma maitresse Madame Vincent que je lui considere comme ma mere bien aimée.
L’un des plus beaux poème de la langue française car universel et individuel dans le ressenti dans le même temps… Il rejoint « dis qu’as-tu fait toi que voilà pleurant sans cesse, dis qu’as-tu fait toi que voilà, de ta jeunesse »… à toutes nos mères !
Comme quoi les plus belles poésies peuvent aussi réveiller quelques douleurs de jeunesse.
Comme beaucoup, j’ai appris ce poème dans les années 60 en cours moyen. Ah! Comme j’aurais aimé que ma mère me prit sur ses genoux ! Mais cela n’a jamais été le cas… A 65 ans c’est peut-être ce qui me manque le plus ?
Je suis une ancienne élève de Saint Mari des Champs à Oran. J’ai maintenant 55ans et je me rappelle encore de ce poème que j’ai appris quand j’étais en CM1. Où est-il ce bon vieux temps?
J’apprécie beaucoup ce poème car il incarne un souvenir d’enfance universel exprimé avec tant d’habileté et de délicatesse.
L’émotion est la richesse de l âme… merci d avoir apprécié ces quelques vers… à une époque où règne en maître hélas une pauvreté physique, intellectuelle et morale…
C’est un hymne tressé au tendre amour maternel que n’efface jamais le temps qui passe.
Magnifique poème… Je le connais par cœur… C’est toujours avec émotion et bonheur que je le récite… Je revois avec tendresse le visage de ma mère!
A chaque fois que je lis ce poème de Theodore De Banville je pleure même à l’âge de 65 ans. La fin du poème est un certitude de l’auteur de son amour pour sa mère et sa foi en Jesus qui nous aime et qui nous amène à la vie éternelle ou la jeunesse et le sourire éclatant de notre mère fleurira à jamais dans ses yeux.
J’ai actuellement 65 ans. Je suis ingénieur retraité du ministère de l’industrie au Liban. J’ai perdu ma mère le 5 janvier 1985. Je connais ce poème depuis la classe de seconde ou j’étais élève du collège Notre Dame de Jamhour. Quand j’ai relu ce poème j’ai pleuré et je ne cesserais de le faire à chaque fois que je le lis. Un des plus beaux poèmes de Theodore de Banville qui à la fin du poème fait allusion a cette jeunesse éclatante continue à fleurir dans ses yeux et son visage qui est une assurance pour moi que la mort et la montée au ciel chez le Bon Dieu redonne la vie éternelle pleine de jeunesse et de sourire.
Quand j’étais en cinquième et la sœur (religieuse prof) me l’a faite réciter devant la mère supérieure. Et à la fin, confuse, j’ai dit : « Théodore de Banville né à Moulins de 1823 à 1891 ». Les deux religieuses ont éclaté de rire et j’ai eu 20 sur 20.