La brume conservait un goût de rêve étrange,
Déliant la candeur des secrets de la nuit,
Elle mêlait ainsi le soleil et l’ennui
Sous le voile infini de son aile d’archange ;
Déliant la candeur des secrets de la nuit
La neige regardait l’étoile ou le nuage,
Pâle comme un soupir, triste comme un naufrage,
Elle mêlait ainsi le soleil et l’ennui ;
La neige regardait l’étoile ou le nuage
Lorsque je m’éveillai dans le petit matin
Bercée par la douceur d’un rayon de satin…
Pâle comme un soupir, triste comme un naufrage.
Isabelle Callis-Sabot
Douce et délicate sensibilité sur fond de mélancolie. J’aime cette mélodie des mots où l’état de l’être entre en résonance avec celui de la nature, dans la plus pure harmonie.
Merci à la classe de CE2-CM1 de l’école de Peyre pour le commentaire. Je suis très heureuse que mon poème vous plaise.
Nous sommes une classe de CE2-CM1 et nous adorons votre poème. C’est un poème magnifique, plein de douceur. Un grand merci à vous. Tous nos vœux de bonne année. Les enfants de l’école de Peyre
Elle est belle… légère comme une feuille qui plie au vent sur fond d’aquarelle… Élégante et délicate.
Merci à vous. Vos vers sont très beaux. Quelle délicatesse pour saisir la fatigue de ces matins d’hiver, et l’espérance fragile…Christine, Lyon
J’adore ! Ca crée comme un refrain qui revient, une musique aux images parlantes… Merci