Quand je vivais dans le gris
tu te penchais sur mon berceau
présence qui n’a pas de prix
et me suivra jusqu’au tombeau
Un jour mes yeux ont reconnu
ton visage
ce monde de tendresse nue
cet unique paysage
qui muet nous dit
ce que nous sommes
des êtres maudits
ou la grandeur de l’Homme
Ici ou ailleurs
dans un monde dit meilleur
tu veilles toujours sur tes enfants
innocents ou assoiffés de sang
toi qui accueilles le Bien et le Mal
Amour qui jamais
ne se dément
maman qui trouve normal
que l’on soit sages ou déments
tu n’as point ton égale
dans le chaos du monde
toi, cette mer étale
dans le tohu – bohu immonde
Kamal Zerdoumi
Merci Monsieur Zerdoumi pour le magnifique poème .