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…………………………….. Pour lui
L’ombre du cabinet en délices abonde.
S’il fuit les graves riens, noble ennui du beau monde,
Ou si, chez la beauté qui l’admit en secret,
Las de parler, enfin il demeure muet,
Il regagne à grands pas son asile et l’étude :
Il y trouve la paix, la douce solitude.
Ses livres, et sa plume au bec noir et malin,
Et la sage folie, et le rire à l’œil fin.
André Chénier
C’est toujours un plaisir de lire ce poète grave et profond, large aussi dans sa compassion envers « la jeune captive », exprimant bien aussi son angoisse puisqu’il se trouvait dans la même condition. C’est mystérieux le fait que la pensée transcende les mots. Baudelaire, Rimbaud, Laforgue, …que je viens de lire dans vos rubriques, on ne sait pas comment cela fonctionne, mais on peut dire que c’est eux avec ce plus inimitable.