Voilà ce que chantait aux Naïades prochaines
Ma Muse jeune et fraîche, amante des fontaines,
Assise au fond d’un antre aux nymphes consacré,
D’acanthe et d’aubépine et de lierre entouré.
L’Amour, qui l’écoutait caché dans le feuillage,
Sortit, la salua Sirène du bocage.
Ses blonds cheveux flottants par lui furent pressés
D’hyacinthe et de myrte en couronne tressés :
« Car ta voix, lui dit-il, est douce à mon oreille,
Autant que le cytise à la mielleuse abeille. »
André Chénier
J’aime bien les pensées de ce poème
Je ne comprend rien des mots mais le fond, la forme m’explique ce qu’il faut.
Comment briser un cœur qui ressent à ce point!? Il faudrait être folle pour lui faire un chagrin… Très joli texte, quand des fleurs sont offertes avec autant de grâce écrite, chaque féminité y voit bien une pépite!
Ce poème chante au fond de mon cœur, car l’amour n’a pas de place ni de limite!!