Sachez envelopper, selon la convenance,
D’un petit conte aimable, une grave ordonnance.
Il faut d’un peu de miel, avec dextérité,
Couvrir les bords du vase où l’on boit la santé :
Le Tasse nous l’a dit, et ces fous de poètes
Nous offrent quelquefois d’excellentes recettes.
Le malade distrait se sent mieux quand il rit ;
Et, pour guérir le corps, je m’adresse à l’esprit.
Casimir Delavigne