Femme pensive, nue et qui flottes sur l’eau
Entre les pâles lys et les grêles bouleaux,
Les deux bras repliés, les jambes allongées
Et toute ta beauté vaguement émergée ;
Que regardent tes yeux dans le ciel bas et gris ?
Ne te sens-tu pas fuir sur ce fleuve endormi
Et dont le mouvement invisible et tranquille
T’entraîne abandonnant les rives immobiles ?
Cécile Sauvage, Fumées
La beauté s’en va au fil de l’eau. Belle évocation du temps qui passe. Tout en finesse.
Mon préféré des trois poèmes présentés.