Telle, sur une mer houleuse, la frégate
Emporte vers le Nord les marins soucieux,
Telle mon âme nage, abîmée en tes yeux,
Parmi leur azur pâle aux tristesses d’agate.
Car j’ai revu dans leur nuance délicate
Le mirage lointain des Édens et des cieux
Plus doux, que ferme à nos désirs audacieux
La figure voilée et sombre d’une Hécate.
Hélas ! courbons le front sous le poids des exils !
C’est en vain qu’aux genoux attiédis des amantes
Nous cherchons l’infini sous l’ombre de leurs cils.
Jamais rayon d’amour sur ces ondes dormantes
Ne vibrera, sincère et pur, et les maudits
Ne retrouveront pas les anciens paradis.
François Coppée, Le Reliquaire, 1866
C’est un poème normal. Je ne trouve rien de spécial et je comprends rien du tout. C’est incompréhensible.
J’aime le texte. Il m’exprime l’amour que j’ai pour ma mère.
Très joli ! Je n’ai pas envie de perturber ou de finir cette poésie, mais elle s’arrête malheureusement ! Si seulement cette…cette… je ne trouve même pas les mots pour dire la beauté que cela représente, mais si seulement ça pouvait continuer à l’infini ….Pour toujours ! C’est beau, doux et agréable : sensationnel, incroyable ! je n’ai pas de mots ! A l’époque on y mettait du coeur dans les poèmes ! Si seulement on continuait plus en 2021 ! C’est beau mais court, je le relirai à l’infini si je pouvais !
Quelle délicatesse en ce poème si léger, quelle belle envolée lyrique!