C’est ce banc dans un jardin, c’est cette pierre sur le chemin, c’est ce coin dans un couloir, c’est cette marche sur l’escalier, c’est cet arbre dans un parc, c’est cet ascenseur dans l’immeuble, c’est cet endroit-là, celui du premier baiser.
Et ces lieux, sont les témoins de ces amours, ils voient passer les amants au premier jour de leurs idylles, ils entendent leurs innocentes et tendres promesses, soufflées à l’aube de leurs naissantes romances juvéniles.
Et en ces lieux si souverains, l’amour si jeune, habite l’instant, il s’approprie ces espaces temporels, il s’installe dans ces théâtres, ses quartiers, pour l’éternité, y loge tous ses espoirs et tous ses rêves, ses futurs souvenirs envoûtés.
Et c’est ainsi, qu’un beau jour, rien qu’en entendant évoquer, ne serait-ce que le nom d’un de ces lieux magiques et sacrés, les souvenirs battent le rappel; un pincement au coeur et le regard vague, l’amant se souvient la passade, si fugace fût-elle.
Nashmia Noormohamed, 2016
Ce poème est si envoûtant…
Il est magnifique.
J’ai adoré ce poème
Tant qu’il y aura des poètes, la vie sera belle.
Merveilleux poème. C’est vrai….on se souvient de certains lieux magiques, surtout s’ils nous ont parlé d’Amour.
C’est un très beau poème, quel talent vous avez !
Très joli, tel un Stradivarius qui fait chanter les notes, vous, vous enfantez les mots et entourbillonnez nos coeurs dans le doux souffle du vent enivrant de cette poésie douceureuse et reposante… Bien à vous Nashmia.
Les lieux oublient les esprits non!