C’est trop en des vœux superflus
Perdre les jours de mon bel âge ;
C’est trop par des soins assidus
D’un ingrat mendier l’hommage :
Dès ce moment ne l’aimons plus ;
C’est le seul parti qui soit sage.
Mais ce soir en secret il demande à me voir…
Son cœur peut-être a su m’entendre ;
Peut-être que ce soir l’entretien sera tendre…
Aimons l’ingrat jusqu’à ce soir.
Adélaïde Dufrénoy
Très beau poème je dois dire! Et pour ceux qui se le demande, « Le répit » est un poème de Œuvres poétiques de son nom complet Adélaïde-Gillette Dufrénoy, publié en 1827