La forêt se défait de ses belles couleurs,
Dans le froid du matin quelques rêves s’accrochent,
L’automne se consume et l’hiver se rapproche,
Le temps s’écoule avec une extrême langueur…
Au long sommeil la vie semble se résigner ;
Tandis que l’horizon timidement s’allume
Des écharpes de givre et des manteaux de brume
S’enroulent tout autour des arbres dénudés.
Silencieusement s’évapore la nuit,
L’amertume grandit au fur et à mesure ;
Novembre est là, qui décompose la nature
Et qui provoque un si mélancolique ennui.
Isabelle Callis-Sabot
Magnifique
Magnifique
Novembre est là dans ses grandes matures. Où gonfle un si mélancolique ennui.
Excellent
Très beau ! Bravo !
Une plume sensuelle devant le mois de Novembre. Belle image poétique. Merci Isabelle.
C’est génial et très pratique 🙂