Tu n’es pas l’homme d’une seule femme, tu es comme la rivière qui s’échappe et se prolonge au loin, qui se défile et qui se sépare, pour tous les rivages baigner.
Tu n’es pas l’homme d’un seul amour, tu t’effondres et disparais dans les bras de chacune, tu creuses ton lit et partout te lie et te délie, pour tous les noeuds mêler.
Tu n’es pas l’homme d’un seul reflet, tu changes, tu grandis et tu t’endurcis parfois, tu te déguises et te prêtes à ce jeu, pour tous les costumes endosser.
Tu es unique, et cette singularité les interpelle et les appelle, chacune vibrant au son de ta voix, douce mélodie qui révèle, l’irrésistible et si tendre toi.
Nashmia Noormohamed, 2017