Vieillir
Se lever un matin
Sans penser aux tristesses
qu’on aime presque bien,
Avant
Marcher
Et ne plus voir la mer
sans devenir les autres
car on ne rêve plus,
Avant
Sombrer
Dans le creu de l’oubli
aux milles éclaboussures
qu’on voit plus que soi-même,
Avant
Porter
Milles rocs luminescents
et invisibles aux Dieux
qui ne sont pas les mêmes,
Avant
Partir
Comme partent les fées
dans ces contes maudits
qui ne se lisent plus,
Avant
Avant,
Etait le vent
Etait la peine
Etait le temps
Et maintenant
Voilà
l’Après
Winston Perez, 2017
Avant et bien après comme le vent…
C’était mieux… avant. J’aime beaucoup ce poème.
Si la jeunesse revenait , je l’ informerait de ce qu’a fait de moi la vieillesse…
J’aime bien ce poème, il est très beau.
Je l’adore ce poème, bravo à l’auteur
Magnifique, je suis très touchée, merci.
Bravo