Miss Ellen, versez-moi le Thé
Dans la belle tasse chinoise,
Où des poissons d’or cherchent noise
Au monstre rose épouvanté.
J’aime la folle cruauté
Des chimères qu’on apprivoise :
Miss Ellen, versez-moi le Thé
Dans la belle tasse chinoise.
Là, sous un ciel rouge irrité,
Une dame fière et sournoise
Montre en ses longs yeux de turquoise
L’extase et la naïveté :
Miss Ellen, versez-moi le Thé.
Théodore de Banville
Ce poème, je ne sais pour quelle raison m’est revenu en tête en marchant. Etant enfant, il me fascinait, je rêvais de cette tasse chinoise et du poisson d’or…
Souvenir de ma grand mère qui nous la faisait apprendre à ma sœur et moi-même lorsque nous allions la voir toutes les deux, les jours de vacances. Le poème me revient maintenant que j’ai 81 ans, et quel plaisir!
Je l’ai faite apprendre à mes élèves de cm2. Je la trouve charmante, légère, mélodieuse. Les dessins peuvent être magnifiques.
Apprise à l’école primaire en 1960 et jamais oubliée…
Je me suis toujours rappelé ce beau texte appris à l’école primaire Rue Vauvenargues Paris 18ème. .. C’est en discutant au telephone avec une amie aujourd’hui, qui a un ami s’appelant Théodore, que ce beau poème m’est revenu. Elle habite maintenant à 51 EPERNAY, et moi à côté de Pau…
Venez sur mes genoux, Miss Ellen, déguster ce thé…
Ce poème est magnifique !
Je l’avais retenue
sans l’avoir jamais apprise,
lorsque j’étais enfant.
Je ne l’ai pas oubliée.
J’aurai bientôt
quatre vingts ans.
C’est une bellle poesie felicitations de tout mon coeur
et merci beaucoup