Une allée du Luxembourg

Gérard de Nerval

Elle a passé, la jeune fille
Vive et preste comme un oiseau
À la main une fleur qui brille,
À la bouche un refrain nouveau.

C’est peut-être la seule au monde
Dont le coeur au mien répondrait,
Qui venant dans ma nuit profonde
D’un seul regard l’éclaircirait !

Mais non, – ma jeunesse est finie …
Adieu, doux rayon qui m’as lui, –
Parfum, jeune fille, harmonie…
Le bonheur passait, – il a fui !

Gérard de Nerval

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31 commentaires sur “Une allée du Luxembourg”

  1. ruth vonor

    dit :

    Quelqu’un peut me faire l’introduction du commentaire composé de ce poème ?

  2. Joubert-Gaillard Anne-Marie

    dit :

    J’ai eu la chance de pouvoir chanter cette poésie dans un chœur à plusieurs voix, l’emotion y est intense .

    C’est aussi un poème sur la fuite du temps, sur l’éphémère de notre condition humaine.

    « le bonheur passait, il a fui »

    C’est l’idée qu’on ne peut rien garder, rien retenir, le bonheur comme le temps, comme tout être vivant, nature et humains dans le même voyage éphémère.

  3. Benetah Andre

    dit :

    Bonjour,quelqu’un peut il m expliquer dans la dernière strophe « qui m’as lui »?

  4. LARE

    dit :

    Quelle beauté ! Une très belle communion entre la forme et le fond. Je l’ai connu en classe de première au lycée de Bombouaka (dans le grand nord du Togo) avec M.NAWABE, notre prof de français que je salue de passage. Non, vraiment ! C’était intéressant.

  5. MONCAUT Jean-Luc

    dit :

    Merci, Robert, pour ce commentaire très émouvant que vous faites de ce poème. Vous m’avez aidé à mieux le saisir. Je n’ai, je pense, que quelques petites années de moins que vous, il était grand temps que je me réveille…

  6. Robert Jasmin

    dit :

    Je suis vieux. Je connais très bien le sentiment exprimé par Gérard de Nerval. Je le vis souvent dans le bus, sur la rue, au Café. C’est la vue de la jeunesse, de ce visage, de cette personne qui aurait pu être l’être aimé mais qui n’aura été qu’un instant dans une vie qui achève. Mais non, ce poème n’est pas triste, il est beau et c’est la beauté des images fabriquées par les mots qui font de ce texte un baume sur le temps qui passe et qui ne peut rien faire d’autre. Le bonheur passait mais la beauté demeure. Et le poème aussi.

  7. Staline

    dit :

    Ce texte est inspirable.

  8. assogba alex

    dit :

    Très cool ce poème, je l’adore tellement.

  9. Marc

    dit :

    Une vision joyeuse et réaliste de l’âge qui nous surprend et voit nos années s’écoulées.

  10. Gérard

    dit :

    À Sylvain F. : Dire que le poème de Baudelaire est « plus abouti » et qu’il « frappe davantage l’imagination » est d’une part totalement subjectif et reflète d’autre part une conception bien curieuse de la poésie, comme si elle était une discipline mathématique. Je pense que les deux poèmes que vous citez n’ont pas grand chose à voir l’un avec l’autre et que l’écriture de Nerval est, au contraire de ce que vous avancez, la plus aboutie qui soit… ce que Baudelaire lui-même a écrit en substance à l’occasion de l’enterrement de Nerval.

    Bonne journée.

  11. Fama

    dit :

    Un tableau descriptif de la jeune fille

  12. jeans

    dit :

    Magnifique ce poème

  13. michelle

    dit :

    La vie, faut en profiter.

  14. quentin choob

    dit :

    La question: Quelqu’un connaît-il le sens du titre? La réponse: la scene se passe dans le jardin du Luxembourg, dans le 6eme arrondissement de Paris.

  15. Apéna

    dit :

    La première fois que j’ai découvert ce poème de Nerval, c’était en seconde au Lycée Lomé Port. Le charme m’a tellement émistoufflé que je manque de mots pour le qualifier. Sublime, romantique, envoûtant, pénétrant,…. qu’ai-je encore à dire pour le commenter? L’idéalisme rimant parfaitement avec la réalité est au comble.

  16. Laz

    dit :

    Quelqu’un connaît-il la sens du titre?

  17. Nina

    dit :

    C’est vraiment magnifique

  18. Octosyllabe

    dit :

    @Nelson

    L’idée générale de ce poème : poème romantique ou dans la dernière strophe Nerval se rappelle qu’il est trop vieux et que tout cela n’est « plus de son âge ».

  19. Ndeye Merry

    dit :

    J’aime ce beaucoup ce poème

  20. une personne pas nette

    dit :

    Très jolie poème et la dernière strophe est très émouvante.

  21. Nelson

    dit :

    Svp quelle est l’idée Générale?

  22. djsidiswkdisbd

    dit :

    Bonne poésie. Je recommande.

  23. NERVAL Genus

    dit :

    J’aime cette poésie

  24. Aminatou

    dit :

    Une forte émotion se dégage de la dernière strophe. Tout simplement magnifique !

  25. sparks

    dit :

    Je trouve la dernière strophe extrêmement émouvante !

  26. Sylvain FOULQUIER

    dit :

    Ce poème de Nerval a très probablement inspiré à Baudelaire son poème intitulé « A une passante » (Fleurs du Mal, Tableaux parisiens CXXVIII). Les deux poèmes ont exactement le même thème et certaines expressions sont très proches, mais incontestablement le poème de Baudelaire est plus abouti, plus intense, et frappe davantage l’imagination.

  27. stellastar

    dit :

    Un ancien bonheur qui offre à la plume du poète une belle trace, lorsqu’il passe! joliment écrit.

  28. Liame Tammet

    dit :

    OUAH !!!!!!!!!!!!! magnifique ce poeme

  29. gaston gligbe

    dit :

    Poème tres romantique et tres utile pour le commentaire composé

  30. Guy

    dit :

    Le bonheur passait,- il a fui !
    le bonheur est toujours nostalgique ; jamais dans l’instant.
    Il est l’ombre projetée d’un temps fini.
    Il est aussi un viatique qui nous fortifie dans les mauvais moments que la vie ne nous épargne pas.

  31. Notte Marcelle

    dit :

    Merveilleux, mais la fin est triste. Etre ensemble avec l’être aimé est tellement merveilleux quand naturellement cela est possible.

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