Dans ma tanière d’azur ancestrale,
j’entends le monde à grands moteurs faire trembler mes montagnes.
je l’entends avec douleur bousculer la lune
et ce qui reste d’étoiles.
Et je prie l’âme bienveillante
solidement accrochée au dessus de mon berceau,
d’enrayer ces moteurs et de ralentir la course de leurres
Il nous faut retravailler la chaussée et les petits ponts
qui traversent nos silencieux vallons blasés,
refleurir nos collines de mots chaleureux et de laines cousues mains
Thomas Chaline, 2016
J’aime, mais je dois faire un travail la dessus. ça me saoule
Ce poème est superbe! je ne le connaissais pas encore. Merci à celle qui a bien voulu me le faire partager! je souhaiterais en lire d’autres de cet auteur.