Plût-il à Dieu n’avoir jamais tâté
Si follement le tétin de m’amie !
Sans lui vraiment l’autre plus grande envie,
Hélas ! ne m’eût, ne m’eût jamais tenté.
Comme un poisson, pour s’être trop hâté,
Par un appât, suit la fin de sa vie,
Ainsi je vois où la mort me convie,
D’un beau tétin doucement apâté.
Qui eût pensé, que le cruel destin
Eût enfermé sous un si beau tétin
Un si grand feu, pour m’en faire la proie ?
Avisez donc, quel serait le coucher
Entre ses bras, puisqu’un simple toucher
De mille morts, innocent, me froudroie.
Pierre de Ronsard
C’est joli comme le ciel
Charmant à souhait!
Ronsard reste Ronsard !! Rien ne vaut un tétin de Femme, surtout en la sur – vie d’un homme tant au plan natur-elle qu’au plan figue – urée ! Le sein sain d’une sainte vaut blanc-seing d’un sain sein ! Cachez ce « Saint » que je ne saurez voir dixit Molière, mais que diable allez t’il faire dans cette galère (Les fourberies de Scapin).
Magnifique
poeme magnifique mais touchant