Le soleil ronge les chairs de l’après-midi
En banquet digne de la langueur des secondes.
La dessiccation ambiante nous médit
De l’importance de ces instants qui abscondent
En lourdes volutes dans un flegme indécis.
Et l’air et son imprégnation sonore inondent
Le fond de mon être de besoins imprécis.
Kieran Wall, Poésies, 2012
Une impression succincte, des observations très précises. Les quelques mots pèsent lourd, comme une chaleur accablante.
Un peu court mais très joli.