à San Sebastian, notre ville d’une nuit
à Biarritz
à notre océan
à toi, qui te reconnaîtras
« le vent se lève, il faut tenter de vivre »
Paul Valéry
séparations, notre quotidien
avec le riz amer* du bonheur
sur la sente océane
le ressac sonne nos retrouvailles
rencontre improbable
de l’eau et du feu
séparations
sous l’ombre des chênes
vois jaunir les fougères où nous ouvrions des traces,
blessures
refermées aussitôt qu’ouvertes
ouvre ta porte, aimée,
là-bas, nous attend
une nuit de mille sommeils
Note de lecture :
* riz amer : film néoréaliste italien, 1949
Villebramar, 2017