Je marche vers la mer… Elle respire encore :
Son souffle se faufile en caressant la dune
Où parfois, je recueille une larme de lune.
Que l’étoile scintille et saupoudre ses ors
Au creux de ma prière ! Indécise est l’aurore
A l’heure de l’assaut mais la nuit, sans rancune,
Lui laisse son lit bleu, tout nacré de lagunes.
Un lever de soleil vient crever le décor :
Que le ciel est énorme et je suis si petit !
Tout mon être est en fête et mon coeur, confetti !
Les tambours invaincus des franges océanes
Roulent en fleur d’écume un tempo de victoire
Qui fait vibrer le roc, millénaire butoir ;
Ainsi la terre et l’eau peaufinent leurs arcanes…
Patrice Cosnuau
Dans ce beau sonnet, une rime singulier avec une rime pluriel… Quel dommage….
J’aime beaucoup ce poème. Dommage qu’il est pas la daté. Cela fait ressentir beaucoup d’émotions.
Ce poème est vraiment très beau. Je sais pas vous, mais cela me rappelle des choses que j’avais oublié, des beaux souvenirs.
En temps que professeur, je me dois d’introduire ce poème à mon cour.
En cherchant sur le net, Aron, vous trouverez ceci notamment : http://www.patrice-cosnuau.weonea.com/
Magnifique
Pourquoi est-ce que je ne peux pas trouver la biographie de ce poete s’il vous plait ?
Magnifique!