Dites-moi, professeurs et maîtres de savoir,
Patentés et laïcs, jongleurs fous de programmes,
Etes-vous ignorants du complot qui se trame
Contre l’humanité de l’homme et son pouvoir ?
Quelles valeurs et qualités font notre gloire ?
Les paravents du siècle ont jaspé nos neurones
Mais le coeur se grisaille : en ces cités atones
Se crache une douleur sans espoir ni mémoire,
Violente et creusant nos puits d’intolérance.
Dites bien aux enfants le lieu de leur naissance :
La Terre… Ils sauront tôt – n’en déplaise aux pillards –
Qu’un si rare berceau peut devenir tombeau ;
Les enfants à venir seront privés d’oiseaux
Si l’on n’arrête pas cette ignoble fanfare…
Patrice Cosnuau
Très beau poeme, surtout très réaliste : Vous avez, il me semble, saisi les qualités de la vie.