«et il ventait devant ma porte»
miroir d’hiver
vie, gagnée ? Amies et amis perdus
quand il ventait devant ma porte*
les jours de ciel et de blancheur
les soirs quand soufflait en tempête le vent
grondait l’orage
et la neige
la neige
la neige
les lendemains à l’infini de ciels de fin du monde
miroir d’hiver
vie gagnée ?
Amies et amis à qui tu as fait mal
qui t’ont fait mal
quand soufflait en tempête le vent
tombait la neige
vos vies comme miroir brisé.
Prends ce miroir.
Prends ce miroir et jette-le,
que ses éclats soient ton soleil.
«oh vent d’hiver
ne convient pas que vous raconte
comment je me suis mis à honte»
Villebramar, 2017
* les citations de début et de fin sont de Rutebeuf