la robe fendue
sur une cuisse mince
la jambe tendue
pour quelque prince
mais souviens toi
que tu mourras
quand dans mes bras
tu renaitras
regarde beau gosse
ce cheval sombre
ce ciel de noce
au d’ssus des tombes
dia de los muertos
viens dans ma danse
joyeux mortel
suis la cadence
du grand sommeil
sur cet autel
où tu m’honores
soyons fidèles
même dans la mort
je suis défunte
déjà squelette
pour quelques feintes
rire des défaites
un beau chapeau
venu de France
couvre mes os
de sa clémence
buvons encore
à nos santés
le pain des morts
est bien doré
Didier Venturini, Memento mori, 2017
Très bien mené et original dans la forme et l’esprit