Rêverie enneigée par le rythme du soleil
cime solitaire transperçant les étoiles
Au sommet
la peau frémit
les jambes vacillent
l’âme décrit un cercle enrubanné
Le randonneur puise sa puissance dans l’impuissance
les dernières neiges capturent les regards
Il a envie de prier les dieux de la Victoire
Il s’éveille
l’eau coule comme lave transparente
le glacier fond
la chaleur pirate son cœur asséché
la glace n’est plus
une larme ruisselle au creux de la montagne
assoiffée à jamais
Sybille Rembard, 2017