J’essuie les gouttes que gouttes, le ploc du miroir inversé de mon enfance gravé sur l’écorce de l’arbre à plume d’oeuf à cheval de fer qui galope gaillard dans le petit bois d’inde de saveurs exotiques assoiffé d’eau fraîche qui coule d’amour pour toi, toi mon toit mon tout mon roi de coeur de pique de trèfle à 4 feuilles d’une chance un jour de pluie du ploc d’une réplique d’une joute verbale jetée à l’ancre amarrée de la jetée du bout du monde à l’aube de l’air du temps du tic tac de mes cliques et de mes claques d’un brouillard à couper le souffle de la mer déchaînée sur les vagues qui se répètent en écho, en écho, en écho… J’essuie les gouttes que gouttes.
Laetitia Sioen, 2016
Merci Cathy. Je me suis amusée à l’écrire. C’est un poème à dire.
Celui ci est vraiment très beau! un brin de sur réalité, une musicalité, on peut le lire à l’infini… il y a toujours des choses à découvrir au détour d’une virgule….