Fraîche omniprésence du destin
Ton parfum, ma beauté, cette rose oblique
Heureusement qu’on peut être
Je crie ma joie, mon étourdissement, noyée dans cette banlieue oubliée du monde
Passion jaillissante de toi
Envie d’exister
de vivre
de jouir
de tes mains, chaleur enivrante
Ma peau est là encore aujourd’hui, demain, qui sait, elle ne sera point
Cuirasse, bouclier ou coquelicot sauvage
Pétales à cueillir cet instant
Chair sublime
Engrenage de reproduction humaine
Sybille Rembard, Beauté fractionnée, 2002
Sublime… bravo !