Pour ceux qui étaient là et un jour ne sont plus
qui traversent la voie, l’horizon décousu.
Ils passent dans nos vies, semblent s’en accorder
puis disparaissent sans bruit, la corde dénouée.
Pour les liens que l’on crée et que l’on croit solides,
où chaque nœud tissé repose dans le vide.
À ces pierres déposées pour fonder les parcours
que l’on construit ensemble et qui s’éboulent un jour.
Rien ne dure, ne sera, pareil à maintenant.
Rien n’est plus dur à vivre que l’impermanent.
Pourtant c’est le constat un peu cru et amer
qui nous offre à l’instant et en soi nous libère.
Cécile Carrara
Magnifique !