À ces mots parfois enivrants
qui sont le chant de nos pensées
et le pont vers nos sentiments,
mais peuvent aussi bien nous blesser.
À ces images que l’on capture
instants dévoilant d’autres vies,
d’autres lieux et d’autres allures,
qui deviennent un peu nous aussi.
À ces pensées qui nous travaillent
lorsque la route étale nos pas
pour que les fils de nos mailles
s’étirent et tissent leur ouvrage.
À ces heures creuses et ces heures pleines
au temps qui devient ce qu’il est
la contemplation n’est pas vaine
puisqu’elle nous pousse à créer.
À ces interactions faussées,
incompréhensions mutuelles,
à ces tentatives effrontées
de voir toujours au-delà d’elles.
À ces plaisirs du quotidien,
à ces surprises qui font sourire
à ces petites choses que tu fais
et que je ne saurais décrire.
Cécile Carrara
Je ne voit pas la présence du temps dans ce poème, à part le faite qu’il soit présent comme partout dans le système (j’entend par système « espace-temps », je considère que c’est un système programmer avec des lois physiques… je suis en S oui) dans lequel on vit…