Tous rêveurs passent le passage étroit
de la petite porte à la grande porte.
Sur le fil fébrile, la vie défile.
Les heures, minutes et secondes,
Nées de la poussière d’étoiles,
S’évaporent un jour.
La trace d’une petite graine qui pousse,
L’espoir qui grandit du minuscule,
L’immensité du vide, nous attire.
La flamme de la bougie vacille,
Et danse car il suffit d’un souffle.
Plongé dans l’abîme de la cime des arbres,
l’équilibre de la ligne tendue trace la route.
Laetitia Sioen, 2017