Vide de sens,
Là où tout échoue,
Tu arpentes la silhouette de ton être,
Le miroir d’un passé,
D’une échappatoire sans lendemain.
Les feuilles mortes posées sur le talus
Prolongent ton ombre fantomatique.
Tourmenté par tes pensées divergentes,
Tu apparais pourtant digne et serein.
La musique silencieuse d’un souffle nouveau te guide,
L’espoir de renaître à nouveau.
Tu poses ton regard au lointain
Et te tournes vers une éternelle promesse.
Tu respires à présent près à vivre, libre !
Laetitia Sioen, 2016
J’ai beaucoup aimé. Bravo.