Dans la coursive de l’immeuble,
Le phonographe résonne encore.
L’horloge s’emballe
à mesure que le temps avance.
Mon coeur s’enflamme, je l’attends.
Lorsqu’il apparaît sur le perron,
Sa silhouette élancée
Me fait l’effet d’une valse qui m’étourdie.
Son regard se pose avec douceur
Dans mes yeux pétillants.
Comme un peintre qui prépare sa toile
Pour dresser mon portrait,
Il balaie de bas en haut mon corps.
À cœur ouvert,
Je ne peux cacher mon expression,
Troublée et intimidée.
Il esquisse un sourire réconfortant
Avant de sortir de l’immeuble.
Je suis imprégnée par sa présence
Encore quelques minutes
Avant de revenir à moi
Et de tourner une nouvelle page.
Laetitia Sioen, 2017
Le temps qui passe…