La mer des Caraïbes
berce de sa voix bleue
ton absence irréelle
Là-bas les larmes des êtres
que ton départ a brisés
sont ici essuyées
par la rumeur des vagues
grandes sœurs éternelles
gardiennes de ton sommeil
Johnny
tes chansons te regrettent
Elles émanaient de toi
comme le parfum d’une fleur
cette incommensurable fleur de la douleur
qui pousse
dans le labyrinthe du chagrin
de tes semblables
Quelque chose de toi inextinguible
en nous demeure
Et le bleu de ton regard
irradie nos mémoires
Kamal Zerdoumi, 2017
Magnifique poème pour ce personnage d’exception qu’était JOHNNY !