Les Muses ont déversé tout l’or d’Alcantara
aux portes de l’Olympe où nous nous sommes aimés.
La Lyre m’a donné la Rose, l’Hortensia
La fleur qu’aucun Dieu n’avait jamais cueillie
Aux pieds de cette montagne, j’irai cracher ma peine
et arracher le coeur à l’Ame que j’ai perdue
J’irai rejoindre Ulysse, Abraham, Chimène
Agrandir le soleil, éteindre l’Absolu
Winston Perez, 1993
Très beau poème d’une clarté époustouflante.